Le numérique et ses paradoxes
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Émancipateur ou aliénant ?
Une utopie d'un outil émancipateur
Pour les pionniers du numérique, créateurs des premiers ordinateurs personnels ou de l'Internet, le numérique était une promesse utopique d'émancipation, d'accès infini à la connaissance, de partages d'informations sans limites.
Une réalité plus sombre : surveillance, manipulation, etc.
Choisi ou subi ?
Technologie décentralisée et bottum up
Numérique devenu indispensable sans décision démocratique => exclusion numérique
Soutenable écologique et socialement, ou pas ?
Un marketing et une invisibilisation de la technique très efficaces pour « dématérialiser » le numérique
Les ingénieurs qui travaillent sur les technologies numériques ont réussi l'exploit (semblable à celui de l'électricité) de rendre l'infrastructure numérique « invisible ». Et de fait, la manière que nous avons de parler de numérique a suivi cette impression d'immatérialité, d'immanence. On parle de « dématérialisation », de « nuage »,
Les promoteurs des technologies de l'information et de la communication soutiennent que les flux d'information, qu'ils disent « dématérialisés », réduisent l'impact des activités humaines sur l'environnement, en diminuant les ponctions sur les ressources naturelles par une meilleure organisation de la production et de la consommation. Source : Wikipedia
Une empreinte écologique pas neutre et en croissance, qui revient en boomerang
Notion : le numérique, un pharmakon
Toute technologie est, dit-on après Platon, un pharmakon, c’est-à-dire à la fois un poison et un remède : la mondialisation technologique n’échappe pas à l’ambivalence : elle définit l’utopie d’une communication généralisée (entre les hommes, entre les nations, entre les objets…), mais elle crée aussi quantité d’opacités, de fractures, d’inégalités et même des formes de violence insidieuse. Source : Quelles utopies à l'ère du numérique ?